Il seront plus de 250 à prendre part à cette nouvelle saison d’EuroLeague. Autant de joueurs que l’on a hâte de retrouver ou découvrir sur les parquets. A quelques jours de la reprise, EuroLeague France vous fait sa sélection des hommes pour qui la hype est un peu plus forte encore.
1. TJ Shorts (Paris Basketball), le défi
Jusqu’où le talent peut-il compenser le manque de taille ? Il a roulé sur la Champions League, il s’est baladé en Betclic, il a plané sur l’EuroCup… Son incroyable don de scoreur a permis d’emmener le Paris Basketball jusqu’aux sommets. Aujourd’hui, arrivé au point culminant du basket européen, le prodige s’attaque à une montagne : l’EuroLeague. Son simple mètre soixante quinze l’empêchera-t-il de la gravir ?
2. Théo Malédon (ASVEL), la relance
On a connu Guerschon Yabusele en 2020-2021, on a connu Elie Okobo en 2021-2022, on a connu TLC en 2023-2024. Cette année, on veut (re)connaître Théo Malédon. Dans le club de sa glorieuse jeunesse, dans un effectif qui aura besoin de lui, et dans la plus belle compétition de notre continent… il y a tout pour se relever. À toi de jouer Théo.
3. Nick Calathes (AS Monaco), la clé ?
Depuis son arrivée en EuroLeague, jamais Monaco n’a eu un joueur de ce profil. La Roca Team a toujours fait de ses lignes arrières sa force, mais elle pourra cette année compter sur l’un des meilleurs maestros que la ligue ait connu, ni plus ni moins. L’arrivée de Nick Calathes apporte un équilibre et une solidité inédite au back-court monégasque. En plus de rappeler leurs beaux jours au Pana, son association avec Mike James a un potentiel fou. Le Grec apportera toute sa création et son savoir-faire au Rocher. D’ailleurs, le public de Gaston Médecin a même eu l’honneur d’en avoir un avant-goût en avril dernier …
4. Vincent Poirier (Anadolu Efes), le titulaire
Longtemps dans le simple rôle de doublure du grand Walter Tavares, Vincent n’a jamais eu besoin de beaucoup de minutes pour briller. Alors imaginez si on lui en donne… L’Anadolu Efes a exaucé notre vœux et c’est un tout nouveau défi qui attend notre Vinz’ cette saison. Une place de starter et de grosses responsabilités l’attendent à Istanbul ; aucun doute sur le fait qu’il aura les épaules pour les assumer, pour les sublimer même. Les cercles sont prévenus, reste à savoir si Shane Larkin saura se transformer en Chacho Rodriguez. Le premier duel avec le Real du grand Walter est prévu le 14 novembre, je pose ça là.
5. Chima Moneke (Baskonia), la confirmation
Par essence, Chima Moneke est un joueur qu’on veut regarder jouer. Mais cette saison, ce sera encore un autre niveau… Sur la précédente campagne, son potentiel a explosé comme une météorite sur la planète EuroLeague. Spectaculaire, dominant, et même adroit à longue distance… il a bien souvent paru inarrêtable. Et c’est justement pour confirmer cet exercice de haut-vol qu’on l’attend aujourd’hui. Frustré par les blessures lors des derniers playoffs, il a fait taire les vulgaires rumeurs qui le voyaient partir de Baskonia. Il revient cette fois-ci pour mettre tout le monde d’accord. Attention, ça va faire très mal.
6. Sylvain Francisco (Zalgiris Kaunas), la revanche
Il ne faudrait pas l’oublier. Si avec l’euphorie des JO et l’épopée des Bleus, le nom de Sylvain Francisco vous était sorti un peu trop vite de la tête, il ne faudra sûrement qu’une semaine ou deux d’EuroLeague pour vous le rappeler. Après son entrée fracassante dans la compétition l’an passée, Sylvain revient sous la tunique du mythique Zalgiris pour confirmer. Dans un effectif orphelin de Keenan Evans, le frenchy a tout pour passer un cap à Kaunas avec une probable place de titulaire. Il a des bouches à fermer, il a des chevilles à casser. Voir toute la Zalgirio Arena s’enflammer sur les cross de Francisco, j’en rêve déjà.
7. Wade Baldwin IV (Fenerbahçe), l’attente
En rejoignant le Fenerbahçe, Wade Baldwin IV intègre un club d’un autre calibre encore. C’est ni plus ni moins que l’un des tout meilleurs joueurs de la ligue qui rejoint une équipe qui était au Final Four l’an dernier, et qui vise le titre cette saison. Fini de jouer les troubles-fêtes, de faire figure d’outsider avec son Maccabi, Baldwin sera cette fois le leader d’un favori à la victoire finale. Il sera attendu. A voir s’il aura la carrure pour répondre ; en tout cas il en a tout le talent.
8. Frank Ntilikina (Partizan Belgrade), le renouveau
Il y a un Frank Ntilikina version NBA, et il y a un Frank Ntilikina version FIBA. Après des années de galères en Amérique, celui qui a toujours performé sous le maillot bleu pourra s’exprimer sur son terrain de jeu favori cette saison. Une formidable opportunité pour notre Franky que ce retour en Europe, et qui plus est, sous la houlette du meilleur coach de tous les temps Zeljko Obradovic. Le French Prince apprendra beaucoup, s’exprimera beaucoup aussi. Ici ses qualités seront reconnues à sa juste valeur. Tellement hâte de voir le joueur qu’il sera (re)devenu à la fin de la saison.
9. Evan Fournier (Olympiakos), la bombe
La France de l’EuroLeague pleurait, faisant son deuil d’un Guerschon Yabusele parti de l’autre côté de l’Atlantique… quand soudain Evan Fournier arriva. La folie s’est emparé de cette fin de mercato pour importer notre Vavane national au Pirée, dans notre championnat favori. Au sortir de JO grandiose avec les Bleus où il a parfaitement joué son rôle de leader, l’arrière va découvrir la ferveur du basket FIBA à l’année. Evan Fournier, sa rage, sa be-bar, ses shoots de folie, et tout ça au Stade de la Paix et de l’Amitié devant 12 000 Grecs déchaînés qui l’adorent. Ce sera exceptionnel. Pour rappel, le dernier joueur avec une calvitie pareille à avoir porté les couleurs de l’Olympiakos, c’était Vassilis Spanoulis. Vous êtes prévenus.
10. Mathias Lessort (Panathinïkos), son année
Comment vous dire à quel point on a hâte… Alors certes, avec les JO on l’a vu plus récemment que les autres, mais ça fait quand-même trop de jours sans voir Mathias Lessort jouer au basket. Au sortir d’une saison XXL avec le titre suprême, une sélection dans la All-EuroLeague 1st team, et cette médaille d’argent avec les Bleus, l’intérieur du Pana a la confiance au maximum. Les jours passent, les saisons s’enchaînent, et les hommes sur terre capables d’arrêter Mathias Lessort dans une raquette se font de plus en plus rares. Et si au mois de mai prochain Mathias devenait le deuxième français de l’histoire à être nommé MVP d’EuroLeague ?
Et bien évidemment, on a aussi très hâte de voir : Nadir Hifi (Paris Basketball) et Jaylen Hoard (Maccabi Tel-Aviv) pour leur premiers pas dans la grande ligue, Isaïa Cordinier (Virtus Bologna) dans la lancée de ses incroyables Jeux, Timothé Luwawu-Cabarrot (Baskonia) qui veut prendre la revanche de sa non-sélection, Mike James (AS Monaco) pour aller chercher ce titre, Lorenzo Brown (Panathinaïkos) et son adaptation chez les champions, son nouveau partenaire Kendrick Nunn (Panathinaïkos) qui n’a peut-être que préchauffé la saison passée, Keenan Evans (Olympiakos) enfin chez un vrai contender, le retour à la maison du MVP Sasha Vezenkov (Olympiakos), Mario Hezonja (Real Madrid) qui prend chaque saison un peu plus d’ampleur, Nikola Mirotic (Olimpia Milano) pour enfin porter Milan là où il doit être, le nouveau back-court Codi Miller-McIntyre/Isaiah Canaan (Etoile Rouge de Belgrade), Wenyen Gabriel (Maccabi Tel-Aviv) et sa puissance NBA, son coéquipier en sélection Carlik Jones (Partizan) et son scoring fou, Gabriele Procida (ALBA Berlin) qui va continuer sa progression, et tous les autres…
Vivement le 3 octobre.