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« On était chanceux d’avoir des gars pareils » : le succès du Paris Basketball vu par Bonn

La belle histoire européenne continue pour le Paris Basketball, dont le noyau est composé de cinq anciens joueurs du club de Bonn – TJ Shorts, Tyson Ward, Collin Malcolm, Sebastian Herrera et Leon Kratzer. Les fans du club allemand nous ont raconté leurs émotions face au succès de leurs héros. Témoignages.

Le Paris Basketball n’en finit plus de surprendre.  Après un sacre autoritaire en EuroCup la saison dernière, cette équipe a continué de choquer toute l’Europe cette année. Toute l’Europe… sauf une certaine ville d’Allemagne. A Bonn, on a assisté à la genèse de ce groupe magique, on a vu naître cette bande de potes, finalement taillée pour les sommets européens.  

Lors de la saison 2022-2023, les piliers du Paris Basketball d’aujourd’hui évoluaient déjà sous le même maillot. A l’époque, le maillot rose du Baskets Bonn.  « On avait jamais vu, et on ne reverra probablement jamais, une tel talent et une telle mentalité chez nous », raconte Martin, un fidèle supporter du Baskets Bonn. Ce « talent » et cette « mentalité », c’est celui et celle de TJ Shorts, de Tyson Ward, Collin Malcolm, Seba Herrera, Leon Kratzer et l’ex-capitaine Michel Kessens. C’est aussi et surtout, le talent et la mentalité d’un homme, Tuomas Iisalo, l’architecte de ce Paris Basketball. « On était chanceux d’avoir de tels gars chez nous », insiste Martin.

Tuomas Lisalo et TJ Shorts, sous les couleurs de Bonn (crédits photo : FIBA)

Pour en savoir un peu plus sur les premiers temps de ce groupe sensationnel, nous sommes allés interroger les supporters du Telekom Baskets Bonn. Lorsque nous avons demandé aux membres des Die Fans Defense, le groupe de supporter de Bonn, ce qu’ils gardaient comme souvenirs de cette époque, l’expression « conte de fée » nous a été donné. La même expression qu’Ettore Messina avait employé après la défaite de son Milan face aux Parisiens, en mars dernier.

A lire sur le sujet : Comment les fans du Paris Basketball voient-ils la potentielle arrivée du PSG Basket ?

À L’ORIGINE DE L’IDENTITÉ « PARIS BASKETBALL »

« C’est l’une des plus grande saison que j’ai jamais vécu en tant que fan de Bonn, poursuit Martin, 33 ans, fan loyal du club depuis de nombreuses années. L’énergie et la détermination que l’équipe montrait sur le terrain était extraordinaire, son hustle, sa faculté à se battre en défense ou pour aller chercher les rebonds, … c’était remarquable. » Visiblement, l’ADN de ce groupe était déjà trouvé : « C’était le genre d’équipe qui gagnait plus par le courage que par la grâce. L’exemple parfait de la phrase : ‘’le travail bat le talent si le talent ne travaille pas’’ ». Un dicton qui parlera à tous les fans parisiens aujourd’hui, alors que peu voyait ce Paris Basketball, au budget limité, arriver si haut en EuroLeague.

« Ils vont encore si bien ensemble sur le terrain. »

Avec cette force et ce caractère, la bande à TJ Shorts termina vice-champion d’Allemagne cette année-là, battu en finale de Bundesliga par le surprenant Ulm de Yago Dos Santos et Bruno Caboclo. Mais sur la scène continentale, les « Bonners » s’offraient la Champions League, pour ce qui était le premier trophée de l’histoire du club. « Ça, personne ne pourra nous le retirer. La bannière est accroché au plafond de notre salle pour l’éternité », nous lâche Eva, qui fréquente le kop depuis 2005. La victoire au Final Four à Malaga, laisse des souvenirs indélébiles, comme le tatouage que Martin s’est fait à l’effigie de ce glorieux week-end.

Tyson Ward et TJ Shorts, célébrant le titre de la BCL en 2023 (crédits photo : FIBA)

« DEVENU FAN DU PARIS BASKETBALL »

L’été qui suit, Lisalo et ses six hommes – TJ Shorts, Tyson Ward, Collin Malcolm, Seba Herrera, Leon Kratzer et le futur capitaine Michael Kessens – laissent donc Bonn et rejoignent Paris. Une nouvelle ère commence dans la capitale française. De leur côté, les fans de Bonn redescendent de leur nuage. « On était dévasté par la perte de ces joueurs, et spécialement de coach Iisalo, se souvient Martin. J’en veux encore au club de ne pas avoir fait plus d’efforts pour les conserver. » Eva se remémore cet été difficile : « chaque jour, on apprenait le départ d’un nouveau joueur ».

Avec le coach finlandais et ses fidèles joueurs, Paris touchait un trésor. « Du coup, je suis devenue fan du Paris Basketball », reprend Eva avec humour. Les fans de Bonn ont suivi leurs prodiges et se sont pris d’affection pour le club de la capitale. Rainer, abonné au kop de Bonn depuis 1996, a tout de suite mis les notifications sur son portable pour suivre les résultats des Parisiens. « Je garde toujours un œil sur ce qu’ils font. Je ne dirais pas être un fan du Paris Basketball, mais je suis toujours heureux de voir ces gars gagner. Les deux dernières saisons, je suis allé à Strasbourg pour les encourager. » Plusieurs supporters de Bonn font ainsi le déplacement à Strasbourg et Nancy, chaque saison, pour retrouver les leurs. « Ils feront toujours partie de la famille. Bonner un jour, Bonner toujours ! »

LA FIERTÉ,  À DISTANCE

La déception d’avoir perdu leurs pépites, certes, mais surtout la fierté de les voir désormais conquérir l’Europe. Les fans de Bonn nous racontent aujourd’hui leurs émotions de voir leur TJ Shorts, leur Ward et Malcolm performer au plus haut niveau continental. « On s’identifie au Paris Basketball, confie Martin. On kiffe tellement regarder leurs highlights ! ». Un brin chambreur, le supporter multipliait même les commentaires sur les publications Instagram de l’EuroLeague relatant les exploits parisiens en début de saison : « C’est Bonn qui domine l’Europe ! »

Tyson Ward, TJ Shorts et Collin Malcolm, trois des anciens « Bonners » (crédits photo : getty images)

Même à distance, la fierté se ressent. « Lorsqu’on regarde leurs matchs d’EuroLeague, on est fiers. reprend Eva. Fiers du niveau que nos anciens joueurs ont atteint, de la dimension que leur carrière ont prise. C’est beau de voir qu’ils peuvent encore jouer ensemble, et qu’ils vont encore si bien ensemble sur le terrain. »

Les fans de Baskets Bonn vivent ainsi mille émotions à travers les coups d’éclats du Paris Basketball en EuroLeague. Nul doute qu’ils seront à fond derrière TJ Shorts, Collin Malcolm, Tyson Ward, Sebastian Herrera, et Leon Kratzer. A fond derrière tous les Parisiens pour le Play-in, et pour de potentiels Playoffs dans la plus grande compétition européenne. « En espérant qu’ils aillent plus loin qu’une simple victoire en Champions League », conclut Martin, les yeux tournés vers l’avenir. Début de réponse dès ce mardi.

Tags : Paris

Raphaël Habrard

Journaliste pour EuroLeague France et chroniqueur pour Basket le Mag. Fan de l'Olympiakos et de Mathias Lessort. Fan de l'Asvel et des clubs français qui marchent bien en EuroLeague. T'façon le basket c'est de l'art.

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